Diaporama
Le Meteor Tour est une tournée qui se veut encore plus ambitieuse que la précédente. Désireux de placer la barre toujours plus haut, Nicola se donne les moyens de déployer un peu plus l’univers d’Indo et à ce titre, il évoque l’idée d’investir les zéniths de grands écrans qui envelopperaient les salles. C’est chose faite avec le montage de cinq écrans placés sur un 180° qui domine l’endroit, placés de manière à immerger le groupe et le public dans les images soigneusement élaborées de la République des Meteors. La notion de spectacle se retient néanmoins d’être envahissante pour laisser place nette à ce que doit rester avant tout un concert d’Indochine : du rock. L’objectif était surtout de combiner les deux, et allier l’énergie physique à l’émotion dans la meilleure cohabitation possible. Ainsi se fait la tournée des zéniths, tandis qu’approche peu à peu le concert-événement au Stade de France. Cinq jours avant la date fatidique, un mini-album de dix titres sort exclusivement en téléchargement sur Internet, le Meteor sur Bruxelles. Ces dix chansons sont extraites des concerts donnés au Forest National en Belgique le 26 et 27 mars 2010, et si tout le concert n’y est pas, c’est bien parce que le concert au Stade a été choisi pour être l’album live « officiel » du Meteor Tour !
Pour autant, les choses n’ont pas été faîtes à moitié sur cet enregistrement, si ce n’est la liste des chansons, donc. Et ce qui frappe en premier, c’est l’excellente qualité sonore de la captation, selon les fans meilleure que les albums live habituellement publiés. Un comble ! Il est vrai que le son y est excellent, propre et net tout en demeurant rock, avec une ambiance électrique palpable. Et disons-le, un album live sans L’Aventurier, 3 Nuits par Semaine et J’ai Demandé à la Lune, ce n’est pas un changement désagréable, quand il est occasionnel bien sûr.
A propos de la setlist, les heureux élus sont tous issus de l’album La République des Meteors, un choix assez logique. Figure tout de même une exception, Le Manoir, jouée dans sa version Paradize Tour et honorée par l’exceptionnelle qualité de l’interprétation. Double exception donc, pour une chanson qui méritait amplement une telle mise en avant. Et il lui fallait bien ça puisque bien que régulièrement jouée en concert elle n’apparaît sur aucun autre disque live, pas même sur Putain de Stade pour la simple raison qu’elle n’y a pas été jouée.
Outre les fers de lance de LRDM (Le Lac, Play Boy,…), le Meteor sur Bruxelles offre quelques pépites live absentes du Stade, telle Junior Song époustouflante ici avec un son solide et des instruments qui s’emballent progressivement. Idem pour Union War, très différent de l’édition album avec son amusante touche country. Enfin, Bye Bye Valentine émouvante dès l’intro, termine cet album inattendu mais sacrément bon.
Pas de support physique pour Le Meteor sur Bruxelles, l’enregistrement n’est disponible que sur les plates-formes de téléchargement de musique (Amazon, FNAC,…). La sortie a eu lieu le jour de la fête de la musique, le 21 juin 2010.
Setlist représentative du Meteor Tour :
Indoprisme 